On vous a quitté quand le bus de nuit nous emmenait vers l’est du pays. Vers le Mondol Kiri.
un bus de nuit – avec la compagnie que nous avons eu – c’est un bus couchette. Sur deux niveau, des deux cotés d’un étroit couloir, des couchettes nous accueillent. Nos places sont des A, c’est à dire en bas, borgnes, à raz le sol, et font environ 1.70 par 1.10. La hauteur, on a pas mesuré, mais c’est trop bas 😉
Malgré cela, on arrive quand même à dormir pendant les 6 heures du voyage. Cela nous fait arriver à Sen Monorom, grosse bourgade capitale du Mondol Kiri à 3:00 du matin.
La veille on a organisé un trek de deux jours dans les sanctuaire d’éléphant de la région. L’organisateur nous a dit qu’il viendrait nous chercher à la Nature Lodge, où on pouvait attendre au restaurant qu’un tuk tuk vienne nous chercher vers 8:00. Alors à la sortie du bus, dans une ville complètement éteinte, vide et endormie, on se met en route pour les 2 kilomètres qui nous séparent de cette guesthouse.
Les chiens nous aboient dessus à chaque maison, avec un petit air pas agréable dans la lumière de la frontale. Trajet pas très agréable…
Arrivé à la guesthouse, le frigo à bière est cadenassé, mais on trouve des coussins pour improviser un dortoir de fin de nuit sur la terrasse. Et il a pas plu pendant notre marche c’est l’essentiel. Le personnel arrive et on peut même déjeuner avant que le TUK TUK arrive et nous amène de l’autre coté de la ville dans une guest house plus proche dont le trajet nous aurait bien largement suffit. On comprendra sûrement jamais le pourquoi du comment, mais on a l’impression d’avoir vraiment marché pour rien.
On rejoint quatre français qui se sont inscrits au même trek que nous et on embarque sur un pickup qui a pas mal vécu. Route de goudron, puis de terre, puis de béton, puis de descente et montée impressionnante pour arriver à la lodge.
Le premier jour est tranquille, on descend deux fois de 150 mètres pour aller nourrir puis assister au bain de quatre éléphants qui ont été récupérés d’activité commerciales pour leur offrir une retraite tranquille. A part les nourrir avec des bananes, exclu de les faire travailler, de leur monter dessus, de … etc.. ils sont simplement libres – mais surveillés – dans la jungle.
Un retour complet à la nature ne serait pas possible après la captivité et les braconniers pourraient les chercher.
Le projet n’est pas seulement là pour sauver ces éléphants, mais la démarche vise également à former et occuper les minorités ethniques de la région. De plus quand un éléphant est amené ici, c’est exclusivement avec une cessation d’activité de l’ancien propriétaire qui peut trouver un travail dans l’association, afin d’évité qu’un éléphant libéré du travail soit remplacé par un autre captivé dans la nature.
Après avoir mangé – dont une soupe cuite dans un bambou – et fait des jeux d’alcool enseignés par le guide avec de l’happy water – un alcool de riz assez léger… le guide n’arrive plus à parler anglais… on s’est bien débrouillé avec ses jeux. C’est l’heure de se coucher dans des hamacs avec moustiquaire, probablement militaire. La nuit se passe plutôt bien.
Le deuxième jour est une marche de 18 kilomètres à travers bouts de jungle et champs défrichés récemment., plantation de manioc et caoutchouc. Heureusement qu’il n’y a pas que de la jungle car ça glisse vraiment. Mais c’est pas aussi « jungle » que des treks faits dans le passé vers Chang Mai ou Chang Rai. On voit de magnifiques paysages et les couleurs à la saison des pluies sont belles.
Soirée restaurant avec les compères d’aventure.
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